Une curiosité salvatrice (mais c’est quoi encore ce titre à la con)
Sakura et Tomoyo s’apprêtaient à prendre l’avion pour la chine afin d’y passer leurs vacances d’été en compagnie de Shaolan et de sa famille. Les effusions furent brèves mais pleines de recommandations sur le comportement à adopter avec leurs hôtes (être polis, attentives à ce que l’on dit, obéissantes,…). Après le départ de Sakura c’est au tour de son père de s’en aller pour assister à une conférence aux Etats-Unis d’Amérique
(me demandez pas sur quoi je ne sais pas, et pour être honnête ça n’a aucune importance à part le fait que cela éloigne le père). Toya se retrouvait donc seul pour ses vacances, Yukito étant parti la veille pour une croisière aux caraïbes avec ses grands parents.
(Comment ça l’histoire s’arrête là ?!?)Son job d’été le faisait entrer dans une routine qui le rassurait, en effet une fois son travail au restaurant terminé, Toya faisait quelques courses afin d’assurer son dîner avant de rentrer chez lui.
Un soir où il avait terminé plus tard qu’à l’accoutumé, il était passé un sac de courses dans chaque main, devant la maison des grands parents de Yukito, vieille habitude qu’il avait prise les jours où il avait cours afin d’escorter jusqu’à chez lui Yukito qui était sujet aux malaises.
A sa grande surprise, il y avait de la lumière dans la maison. Ne sachant que faire il allait continuer sa route mais cette avatar avait piquée à vif sa curiosité. Il devait voir de quoi il retournait. Il s’approcha donc de la porte d’entrée et frappa, il ne reçut aucune réponse. Il se décida à pénétrer dans la maison qui n’était pas, par chance, verrouillée. La première chose que ses yeux rencontrèrent fut le corps inerte de son ami à même le sol. Toya se précipita vers lui et s’agenouilla à son côté. Inquiet, il posa sa tête contre le torse de Yukito et fut soulagé de le sentir se soulever et s’affaisser ainsi que de l’entendre battre dans un rythme régulier, son ami dormait paisiblement
(pfff évidement il existe une dizaine d’autre façon de vérifier si une personne vit encore, mais celle là me paraissait plus… « romantique » je dirais). Cependant quelque chose le tracassait, pourquoi Yukito se retrouvait-il ainsi allonger dans l’entrée de la maison alors qu’il devrait être en croisière ?
_ Yukito, réveille toi, tu risques d’attraper froid si tu dors ici.
Mais Toya ne reçu aucune réponse. Il le pris dans ses bras, le souleva et l’achemina sans difficultés
(il en a de la chance d’être léger, saurait été moi j’aurais attrapé froid dans l’entrée ou on m’aurait sorti sans délicatesse de mon profond sommeil… pathétique la Yugam) dans sa chambre pour le déposer sur son futon. Il le recouvrit délicatement de son drap en prenant soin de ne pas le réveiller. Toya s’apprêtait à quitter la chambre lorsqu’il vit, sur le bureau de Yukito, un pli qui lui était destiné. Il s’en empara, le déplia et en entreprit la lecture non sans culpabiliser de sa curiosité.
« Mon cher ami,
Nous ne nous connaissons que depuis bientôt quatre ans que voilà tu me considères comme un membre de ta propre famille, comme ton frère. Ce n’est pas que cela me déplaise, non, loin de là, vous êtes tous tellement gentils, mais je veux plus Toya. Cette situation ne me convient plus, elle ne répond plus à mes attentes. Suis-je le seul à voir qu’entre nous tout à changer. Tu travailles de plus en plus et l’on se voit de moins en moins. Ne vois-tu pas que cela me fait terriblement souffrir ? Mon cœur se serre chaque fois davantage quand ton regard se détourne du mien. Si je t’écris cette lettre c’est que ces évènements me sont insupportables et que je ne peux plus cacher mais sentiments pour toi, je ne peux plus me mentir à moi-même. Je t’aime, voilà c’est dit, je t’aime comme un frère, un ami, un homme, comme un fou. Je ne pense plus qu’à toi, je n’entends plus que toi, je ne vois plus que toi… je ne veux voir que toi. Toya depuis que l’on s’est rencontrés je ne me rappelle pas mettre coucher ou réveiller sans penser à toi. Je t’aime Toya et bien plus encore. »Sur ces derniers mots, Toya senti ses jambes se dérobées sous lui et tomba à genou.
« Mais pourquoi,…pourquoi ne m’as-tu rien dit ? Suis-je bête au point de n’avoir su lire tes tourments ? » se fustigeait-il doucement.
Entendant, dans son dos, des sanglots étouffés, Toya se tourna pour découvrir le visage mouillé de larmes et les yeux implorants de son ami.
_ Oh Yuki…fit-il comprenant désormais sa souffrance.
_ To-ya, je suis désolé coupa-t-il, je ne voulais pas, mais… il cacha de ses mains son visage bouffit par les larmes et reprit. Je t’aime Toya et je ne veux pas que mon amour pour toi détruise notre amitié. J’en t’en pris… ne me déteste pas, ne me rejette pas… termina t-il sur un ton plaintif et suppliant.
_ Yuki, je ne pourrais jamais te détester.
Il y eu un long silence, Toya vint se placer en face de Yukito qui s’était assis sur son futon, puis continua :
_ Ecoute Yuki, j’ai également remarqué que tout avait changé entre nous, moi aussi je voudrais que notre relation amicale évolue, mais je n’ai jamais trouvé le courage de t’avouer que je ressentais la même chose pour toi. Il fit de nouveau une pause, il regardait droit dans les yeux d’un Yukito toujours en larmes, la main posée à l’emplacement de son cœur, mais ayant désormais un regard où se lisait amour et espoir. J’avais peur, peur que tu me rejettes, que tu me hais, j’avais simplement peur que tu me laisses seul Yuki. Aujourd’hui tout est différent, j’aimerais crier à quel point je t’aime et de qu’elle façon je t’aime. A ce moment Toya plaça ses bras autour du cou de Yukito et celui-ci enfouit sa tête au creux de son épaule et dit dans un souffle :
_ Merci Toya.
Toya, dans un mouvement lent, passa ses doigts dans la fine chevelure de Yukito puis posa délicatement, presque imperceptiblement, un baiser sur les lèvres offertes. Yukito surpris par le geste de son ami, plongea un regard interrogateur dans les yeux noir de jais de Toya. Il sécha d’un revers de la main les joues humides de larmes de Yukito et ajouta :
_ C’est à toi de décider Yuki, nous resterons amis si c’est ce que tu souhaites ou…
_ Non Toya, cria Yukito, comme je te l’ai écris dans ma lettre je veux plus, … je te veux To-ya, murmura t-il pendant que ses joues s’empourprèrent. Comprenant la portée de ses paroles, Yukito pris conscience qu’il ne pouvait plus faire machine arrière et embrassa, cette fois plus en profondeur, son ami devenu dans l’instant son amant.
Yukito se recoucha et Toya vint se lover entre ses bras, au bout d’un certain temps ils s’endormirent tout deux dans cette position où ils appréciaient le contact de leurs corps. Tout était clair maintenant qu’ils s’étaient avoués leur amour, rien ne pourrait les séparer.
Fin de la première partie